Limites de la plasticité cérébrale
-->Dans le cas de la rééducation, il n'y a pas une récupération chez la totalité des patients qui suivent un traitement rééducatif.
Cas clinique: Un homme (M.MY) âgé de 55 ans, s'est présenté à l'hôpital après avoir subi un AVC hémorragique au niveau du cortex pariétal gauche. Un test à l'IRM révèle une importante séquelle de cette zone. Après examens cognitifs, on se rend compte que le patient n'est pas capable de se rappeler de quoique ce soit. Il suit une rééducation intense, où il a des activités variées, telles que la lecture, les mots fléchés, la discussion, le sudoku... Huit mois après, on le soumet à un test IRM. L'examen révèle la même séquelle au niveau du cortex pariétal gauche. Après examens cognitifs, on remarque que son cas n'a pas beaucoup évolué, il ne se rappelle encore de rien de ce qu'on lui dit, de ce qu'il entend ou de ce qu'il voit. Il continue de suivre la rééducation, mais même plusieurs mois après, le résultat des examens cognitifs est le même.
Ceci prouve le fait que la rééducation ne peut pas être effective à chaque fois.
Ceci est applicable aux personnes qui présentent un état avancé d'un AVC, et qui ont donc un cerveau très lésé. C'est le cas d'une personne ayant eu une importante lésion au niveau du cortex pariétal droit, et qui en a un autre aussi importante au niveau du cortex pariétal gauche, le changement de latéralité n'est donc plus possible.
C'est le cas aussi de personnes ayant subi une lésion au niveau de zones dites stratégiques. En effet, le cerveau comporte certaines zones qui, si elles sont lésées, ne récupèrent jamais. Parmi ces zones, il y a une zone appelée "capsule interne", qui est le lieu de convergence de toutes les fibres nerveuses des neurones moteurs (responsables de la motricité, donc de la mobilité, de nos organes). La lésion de