L'introduction d'une dose de proportionnelle défigure elle la Ve republique ?
Dans le cadre de la réforme institutionnelle annoncée en 2017 par le président de la République
Emmanuel Macron, il était envisagé de reintroduire une dose de proportionnelle pour les élections législatives (à hauteur de 15% des sièges). Cependant, cette réforme fut abandonnée a l’instar du scrutin majoritaire qui est en France, historiquement, depuis la Ve republique, le mode de suffrage …afficher plus de contenu…
En effet, avec ce mode de scrutin chaque parti reçoit une proportion des sièges en fonction de la proportion des voix qu'il a reçues lors des élections. Cela permettrait a un parti recueillant 10% des suffrages d’être assuré, alors meme qu’il n’obtiendrait aucun élu au scrutin majoritaire, d’être représenté à l’assemblée nationale par 5 ou 6 deputés, d’après le rapport de la commission Jospin, 2012 ( Thème 10, doc 6 de la plaquette). Ainsi, de cette manière, l’ajout d’une dose ce mode de scrutin considère une meilleure représentation du pluralisme des courants politiques à l’assemblée nationale. 2) La non exclusion des minorités politiques Ce système, permet de ne pas éjecter les minorités politiques. Les petits partis ne sont …afficher plus de contenu…
1) La coopération des partis, un moyen plus démocratique Aujourd’hui en France, les élections législatives se font tout les cinq ans, pour élire les 577 députés par un suffrage universel, au scrutin majoritaire uninominal a deux tours nécessitant 12,5% pour se presenter au 2e (theme 10 : document 1 de la plaquette). En réunissant les deux modes de scrutin, on cumule les avantages du scrutin majoritaire et du scrutin proportionnel en limitant les inconvénients. Une dose de proportionnelle, semblerait plus juste et démocratique, car elle permet de refléter le plus fidèlement possible les opinions des électeurs, en permettant une large représentation des opinions et tendances politiques, le choix des électeurs plus libre puisqu’ils