Litterature
Alors maris qui croyaient qu'une femme comblée est une femme repus d'ornements et de bracelets, vous vous fourvoyez car seule une femme entichée est une femme emplie de féal et de loyauté.
Pis, les intrigues de la cour conçernant les dissenssions et les cabales amoureuses sont les quolibets futurs destinés aux amants et plus encore aux maris, qui, fort de leur virilité et de leur trône croient qu'on ne peut les tromper et se trompent eux-mêmes en pensant ainsi; se croyant notamment assurés que leur plus fidèle hôte est le plus probe. Au revers, il (le plus fidèle) est le plus féal et sa fourberie est souvent gage de déni de son amitié, et la vie sécrète d'une désir assouvi sous les regards de la foule riante de la crédulité du mari.
Une certaine mysoginie est également proférée sans vergogne et avec une forfanterie irritante.
TA PROBLEMATIQUE DEVRAIT ETRE: Le mariage est-il voeu de chasteté envers le mari ?
Peut-on aimer et se marier ( surtout à cette époque) ? ( problématique plus générale) Le mariage n'est-il pas l'antinomie de l'amour ?
I) La vision du mariage selon Arnolphe
II) Molière dénonce la soumission des femmes de son siècle
Le contexte
L’IMAGE TRADITIONNELLE DES FEMMES
Vers 1600, c’est le règne des contes, des farces et des fabliaux : l’on s’y moque des femmes et de leurs multiples défauts, et des maris trompés. Cela reflète une société où la femme est le jouet de l’homme. De plus pour l’Église, depuis le péché d’Ève, la femme est un objet de tentation et elle est vouée à la perfidie.
À cette époque, le mariage est une institution qui ne repose pas sur l’amour mais sur la puissance de l’autorité. Être amoureux ne garantit en rien le mariage car les filles sont livrées aux hommes par des marchés entre les pères de famille. L’épouse