Littérature et 1ere guerre mondiale
Depuis l’Iliade d’Homère, récit épique de la guerre de Troie écrit au VIII siècle, la littérature à toujours été un moyen de raconter la guerre, de la dénoncer ou au contraire de la célébrer. Le thème touche tous les genres, la poésie comme Arthur Rimbaud avec Le Dormeur du Val ou encore Victor Hugo avec Souvenir de la nuit du Quatre mais aussi l’épopée et le roman. La Première guerre mondiale de 14-18 à été une guerre traumatisante, d’abord pas son ampleur et le nombre de pays touchés et aussi par ses conséquence ( 10 M de morts). Les témoignages publiés sont donc extrêmement nombreux. La question posée alors concerne les motivations des auteurs. S’opposent radicalement deux tendances. D’une part, ceux qui insistent sur le patriotisme, le dévouement, le courage et le sacrifice des soldats et d’autre part, ceux qui montrent les soldats perdus au milieu d’une immense misère, contraints par les généraux, souffrant de l’incompétence d’officiers supérieurs, n’ayant aucune haine pour l’ennemi. Dans un premier temps nous allons étudier ce premier genre d’œuvres patriotiques puis dans un second les œuvres pacifistes qui se révoltent contre la guerre.
I. Pour :
Les Orages d’acier de Ernst Jünger : (vécu)
Du côté allemand, on retrouve le célèbre Ernst Jünger. Né en 1895, Ernst Jünger est un écrivain allemand ayant participé aux deux guerres mondiales dans les troupes de choc au cours de la première guerre mondiale sous l'uniforme de la Wehrmacht et s’est engagé volontairement en décembre 1914 à l'âge de 19 ans. Orages d’acier publié en 1920, est le récit de la guerre vécue du côté allemand, basée sur les seize carnets de guerre de l’auteur, c’est l'oeuvre lucide d'un observateur attentif et minutieux qui n'a pas fait exactement la même guerre que Barbusse, Dorgelès…Car même s’il a aussi subi les bombes et les tranchées, il était gradé, ce que n'étaient pas les autres. Sa position permet malgré tout un nouveau