Littérature
I) Athènes, une cité dans un monde de cités
Aux Vème et VIème siècle av-JC, le monde grec est composé de petits Etats appelés cités, c'est à dire d'Etats indépendants, possédant leur propre régime politique et leurs lois.
Chaque cité est constitué d'un centre urbain principal où vit la majorité de la population et où se déroulent l'essentiel des activités politiques, et d'un territoire qui l'entoure, regroupant les terres cultivés. On peut aussi y trouver des villages ou même de petites villes, comme par exemple Eleusis ou Marathon. Athènes est une grande ville qui fait figure d'exception. C'est à Athènes que sont concentrés les activités politiques et civiques. La ville est dominée par la colline de l'Acropole qui accueille les temples les + importants comme le Parthénon, pour la plupart dédiés à la déese protéctrice de la cité , Athéna.
L'Agora devient le centre social et politique de la cité avec l'installation des institutions démocratiques sur cette place. En été de nbrx débats se tiennent à l'ombre du portique sud, on discute en regardant les centaines d' étals emplis de victuailles et leurs marchands qui s'égosillent pour appâter le client. L'hiver, ce sont les nombreuses salles situées en arrière qui sont envahies. Des joutes oratoires d'un autre genre se déroulent sur la Pnyx, colline sur laquelle sont votées toutes les lois athéniennes. La cité est donc le cœur de la démocratie.
Les citoyens athéniens, c'est a dire ceux qui participent à la vie politique ne représentent qu'une partie des habs de la cité. En effet les femmes, enfants, esclaves et météques sont exclus de la citoyenneté.
II) Une citoyenneté qui repose sur un petit nombre d'hommes
Pour les Grecs, la cité désigne avant tout la "communauté des citoyens". A Athènes, au Vème siècle avant J-C, on compte environ 40 000 citoyens sur 400 00 habs de la population de l'Attique.
Au début du Vème siècle, il suffit d'être le fils d'un citoyen athénien pour le