Littérature
« Die Zeilnesseniss, c’était la femme du directeur du camp […] appartenions à un autre monde que le sien.» p 80-81.
Dans ce passage, les axes de lectures à retenir sont :
- L’intruse du camp
- Le contraste entre elle et les prisonniers.
Pour commencer, la Zeilenesseniss est le plus bel élément de ce camp. C’est une fleur entourée de ronces. Malgré cette beauté, cette « fleur » est en réalité la chose la plus inhumaine du camp. Son rôle n’est pas d’ordre naturel dans le cours du récit. Sa beauté renforce le côté inhumain et anormal de sa présence dans ce camp. « Elle était jeune et, surtout, elle était d’une inhumaine beauté. » (l.26-27 p. 80). Parallèlement à la situation du village, un rapprochement avec la situation de l’Anderer peut être fait dans cet extrait. La Zeilenesseniss, tout comme l’Anderer, est une intrus. Dans le village, l’Anderer et ses manières délicates, son style vestimentaire, ses habitudes de chérubins et son habitude de se balader, lui donne des similitudes avec la Zeilenesseniss. « Elle se promenait dans le camp, et nous avions ordre sous peine de mort de ne pas croiser son regard. » l.28-29 p.80 « Elle arrivait lentement, fraîche, les joues encore rosies par l’eau pure, le savon, la crème, […] » (l.2-4 p 81) « Elle étai impeccablement coiffée, vêtue […] » (l.7 p.81). Ces constations renforce l’idée que la Zeilenesseniss n’est pas à sa place dans le camp qui « appartient » à la guerre et aux prisonniers, tout comme l’Anderer dans le village.
Ensuite, le second axe met en évidence le contraste entre l’état déplorable des prisonniers et l’apparence soignée de la femme du Directeur. Lors de la description de la femme du directeur et des prisonniers, les extrêmes sont mis en avant. D’un côté, le soin et de l’autre la salissure ultime. C’est par l’emploi du contraire le plus « puissant » que l’auteur fait ressortir leurs différences et le monde qui séparent les prisonniers et la Zeilenesseniss. Dans cet