Lkjlj
1) Imiter la Nature
L’imitation est un fondamental de la doctrine tournant autour des œuvres d’Aristote, càd l’aristotélisme.
Mais le terme « nature » est un mot très vaste, elle n’a pas une mais plusieurs définitions. On ne peut donc pas trancher sur un type d’œuvre particulier traitant de ce sujet. C’est le cas de Clélie de Mlle de Scudéry (Madeleine de Scudéry, femme de lettres française du 17e siècle -- Œuvre française publiée entre 1654 & 1660. Type du roman précieux, dans laquelle on retrouve la Carte du Tendre). Qui du point de vue de Donneau de Visé (journaliste & critique français du 17e siècle) est une parfaite imitation de la nature on dégage le 1er sens de « nature » : la nature humaine dans la vie quotidienne ( analyse du comportement humain).
Blaise Pascal (mathématicien, physicien, inventeur, philosophe, théologien & moraliste français du 17e siècle témoigne de la grandeur de ce terme en matière de définitions de par la citation suivante : « on ne sait ce que c’est que ce modèle naturel qu’il faut imiter… ». De ce fait, comme le terme « nature » est très vaste, le créateur devra suivre dans sa majorité les principes de la Poétique même s’il a le droit à quelques libertés.
Furetière (homme d’Eglise, peintre, fabuliste, romancier lexicographe (qui participe à la confection d’un livre, en particulier de langue) français du 16e siècle) dans son Dictionnaire (publication qui découle de sa déception face au Dictionnaire de l’Académie de par la lecteur de sa rédaction & le fait qu’il ne contient pas de termes scientifiques, techniques & artistiques) donne une autre version plus scientifique de la nature : « la masse du monde, l’assemblage, de tous les êtres ». 2e définition, scientifique cette fois-ci.
Ça ne sera qu’à partir du 18e siècle qu’on aura une approche plus différente de la nature, qui se tournera vers l’imitation.
L’imitation de la nature est un thème qui sera abordé à partir du 17e siècle. Chapelain (critique