Logistique Marjane
Marjane réorganise les approvisionnements locaux . Le grand import non alimentaire chez DHL Exel Supply Chain. Foodipex se charge des produits frais et surgelés
A Marjane, l’externalisation est un chantier entamé depuis quelques années seulement. L’enseigne de grande distribution, qui compte 14 magasins, procède graduellement. Elle a démarré par les activités «qui ne présentent pas un enjeu stratégique», celles qu’elle ne maîtrise pas ou pour lesquelles elle manque de compétences ou n’éprouve aucune urgence à développer. C’est le cas du nettoyage, de la sécurité et du parc auto. Dans sa décision, l’entreprise tient compte de trois facteurs: le degré stratégique, la compétence et le coût. «Ces critères sont évolutifs dans le temps. L’idée est de se concentrer sur notre métier de base et d’exploiter tous les leviers de croissance et d’amélioration de service», déclare Mohamed Rais, directeur des Systèmes d’information et organisation, logistique et approvisionnement. Mais cela ne veut pas dire pour autant que l’entreprise «délégue» sans condition. Elle cherche toujours à garder une emprise sur les tâches confiées aux prestataires externes, l’externalisation n’étant pas dénuée de risques. C’est la raison pour laquelle elle met en place des garde-fous. «A partir des études, nous mobilisons les schémas d’organisation et de gestion de manière à maîtriser les facteurs de risque», souligne Rais. Si, par exemple, le nettoyage est entièrement sous-traité, la sécurité ne l’est qu’en partie. Chaque magasin dispose ainsi de sa propre équipe de sécurité, dont le chef et son adjoint sont des salariés de Marjane. Cette «tactique» est également appliquée dans l’import. Les structures mises en place pour gérer la marchandise importée ayant montré leur limite, l’enseigne a transféré la gestion des flux imports à deux prestataires: Foodipex et DHL. Au premier, elle a confié les produits frais et surgelés. Il s’agit d’une gestion intégrée: