Lois fonde
Problématique n°1 – Export
Sa famille ne s'est jamais véritablement agrandie. Hormis deux grandes soeurs, Zoé et Chloé, qui n'ont pas connu la même notoriété, Sophie reste la star des jouets d'éveil. Une star francofrançaise.
Au grand dam de ses parents putatifs, Sophie s'exporte peu. En Suisse timidement. Un défi à relever pour le nouveau patron de l'entreprise hautsavoyarde. Il n'y a pas de raison que les autres bébés, européens et d'ailleurs, ne succombent pas à leur tour au charme de Sophie.
Problématique n°2 – Toxicité du produit
L'association de consommateurs UFC-Que Choisir a relevé en novembre 2011 qu'une étude allemande menée par le magazine de consommateurs Öko-Test aurait montré que le jouet « contient et même libère dans la salive des précurseurs de nitrosamines »15. Ces substances chimiques, classées cancérigènes possibles par l’Organisation mondiale de la santé, sont interdites dans la composition des tétines mais conformes aux normes en vigueur dans l'Union européenne pour les jouets. Les tests effectués ont montré des taux modérés des précurseurs des nitrosamines retrouvés après 24h de contact continu du jouet avec de la salive sans toutefois que ces taux soient considérés toxiques par les experts ou non conformes aux normes. Le magazine allemand Öko-Test, qui avait soulevé la question et avait déclaré que le jouet était non conforme aux normes, s'est vu par ailleurs condamné par les tribunaux de Berlin en novembre 2011. Le 17 janvier 2012 les mêmes tribunaux accordent à Öko-Test le droit de publication des tests en raison d'un doute juridique quant aux normes allemandes applicables aux produits qui n'étaient pas fabriqués en Allemagne mais importés de France. Par ailleurs les normes allemandes permettent 0,1 mg de nitrosamines par kg et les normes européennes permettent 1 mg de nitrosamines par kg, Öko-Test ayant trouvé 0,781 mg/kg de nitrosamines
La société Vulli précise que « chaque lot de fabrication de Sophie la girafe