Lorenzaccio le moi, une illusion?
» Il n’y a de moi qu’imaginaire parce que le moi n’est rien que l’objet mythique de sa quête , que le fantôme hypostasié de ses désirs » Compte-Sponville
Si Michel Leiris ‘croi[t] bien [...][à] l’existence substantielle de [s]on âme, et qu’[il] ne pouvait [s]‘imaginer que comme un corps solide fait d’une matière peu consistante‘(p.36), adoptant ainsi une conception purement substantielle du moi ; beaucoup de philosophes sont enclins à considérer le moi comme une fiction , une illusion. Compte-Sponville corrobore cet aspect abstrait et irréel du moi en affirmant : « Il n’y de moi qu’imaginaire parce que le moi n’est rien que l’objet mythique de sa quête , que le fantôme hypostasiée de ses désirs » . le moi se réstreint ainsi à l’imaginaire et ne présente qu’une ombre qu’on considère abusivement comme une réalité . celà nous mène à se poser la question sur les limites de la conception purement illusoire du moi , à quel point peut-on limiter le moi à une illusion ? ce débat sur la nature substantielle ou fictive du moi ne lève pas le voile sur le caractère énigmatique de la constitution du moi ?
je propos ce plan pour répondre à cette problèmatique :
I – la structure mythique du moi – le moi , un ensemble de sentiments et d’émotions. – le moi et la mémoire – le moi trouve toute sa signification dans l’intériorité (l’introspection)
Certes , la conception fictive est fondatrice du moi , mais seule la facette substantielle de ce dernier peut lui procurer une signification dans le monde réel …
II – la structure substantielle du moi – « l’homme extérieur » « messager » de « l’homme intérieur » (Augustin) – le désir , « la pierre angulaire de la personnalité » (Leiris) – le corps assure l’unité du moi
La dualité du moi accentue son caractère énigmatique et nous mène à essayer de résoudre l’énigme…
III- l’écriture , comme moyen de résoudre l’énigme de la