los fusilamentos del 3 de Mayo
El 3 de mayo en Madrid, o Los fusilamientos
1814
Huile sur toile
268 cm x 347 cm
Exposé au musée Del Prado, Madrid.
en janvier 1808, les troupes françaises entrent en Espagne pour renforcer le blocus continental contre l'Angleterre (pour empêcher l'Angleterre de trouver des alliés contre Napoléon sur le continent européen). Napoléon place son frère Joseph Bonaparte sur le trône d'Espagne. Le 2 mai 1808, à Madrid, la foule manifeste pour le retour du roi espagnol Ferdinand VII. Les Madrilènes affrontent les cavaliers mamelouks (soldats ralliés à Napoléon durant la campagne d'Égypte) envoyés contre eux par le général français Murat. Dans la nuit et dans la journée suivante du 3 mai, les troupes de Murat se livrent à une féroce répression : de nombreux Madrilènes, pris les armes à la main, sont fusillés après un jugement sommaire.
1er plan à droite : les soldats français (peloton d'exécution), sont de dos, bien alignés, très sûrs de leur force, avec le même profil et le même uniforme, anonymes, leurs visages, invisibles, peuvent faire penser à des machines à tuer. C'est un bloc sans visage, qu'on pourrait caractériser d'inhumain, qui contraste avec les condamnés, aux visages expressifs et vivants.
1er plan à gauche : les futures victimes assistent au massacre, avec des attitudes différentes, comme des mouvements (se cachent le visage, prient …) ou beaucoup de sang, comme une volonté de susciter des émotions.
1er plan au milieu : le groupe des condamnés et dominé par une victime au visage