Low cost automobile
Deux solutions sont envisageables : La réorganisation des usines déjà existantes dans lesquelles on ajouterait une nouvelle plateforme de montage, ou bien, l’ouverture d’une nouvelle usine.
Dans les deux cas il est nécessaire de contracter de nouveaux fournisseurs, d’investir dans une nouvelle chaine d’assemblage, d’embaucher et de former du personnel. Le problème étant que les plateformes existantes ne sont pas adaptées à la taille du nouveau modèle envisagé par Renault. De plus les usines existantes, notamment celles situées au Brésil et au Maroc fonctionnent déjà à 95% de leur capacité. Il semble donc que l’implantation d’une nouvelle usine soit la meilleure solution. Toutefois sa localisation est un enjeu majeur : en effet sa situation géographique impactera les flux de pièces détachées et produits intermédiaires entre les différentes usines du groupe. Aujourd’hui les modèles low-cost de Renault sont produits principalement au Maroc et au Brésil auxquelles l’usine de Roumanie expédie des collections complètes (voitures complètes mais non montées) dans des contenants individuels. Ce système, qui garantie le gain de place et des taxes d’importation moins élevées, serait affecté par l’ajout d’un nouveau modèle à la gamme.
De plus, la situation géographique de cette usine doit permettre l’optimisation du transport des produits finis vers les lieux de vente. Renault mise en effet sur la dimension internationale de ce modèle pour approvisionner les marchés d’Europe du Sud mais également les pays émergents, notamment les marchés asiatiques. L’accessibilité aux marchés et l’optimisation des coûts de transport des usines jusqu’aux différents marchés est donc indispensable à la rentabilité de ce nouveau modèle.
La ré- organisation de la supply-chain du groupe est donc indispensable pour garantir la rentabilité de ce nouveau