Lycan
Jean Wier, m�decin des Pays-Bas (1515-1588), explique la lycanthropie comme un ph�nom�ne imaginaire et maladif1. Il d�crit ainsi les malades qui en sont atteints : ils sont p�les, ont les yeux enfonc�s et la langue fort s�che.
Il en est de m�me de Jean de Nynauld qui publie en 1615 De la lycanthropie, transformation et extase des sorciers � m�lancholie ou folie louvi�re � cause de ceux qui en estoient atteints pensent �tre transform�s en loup ou en chien. � Deux si�cles plus tard, Collin de Plancy, dans son Dictionnaire infernal, publi� en 1818, d�finit la lycanthropie comme une � maladie qui, dans les si�cles o� l�on ne voyait partout que d�mons, sorcelleries et mal�fices, troublait l�imagination des cerveaux faibles, au point qu�ils se croyaient m�tamorphos�s en loups-garous, et se conduisaient en cons�quence. Les m�lancoliques �taient plus que les autres dispos�s � devenir lycanthropes, c�est-�-dire hommes loups. �.
Aujourd'hui, la croyance dans le fait que son propre corps puisse se transformer en celui d'un loup est une zoopathie, � savoir un sympt�me d'une maladie psychiatrique en cours. La structure de ce d�lire est de type paraphr�nique.