Léonie BOUNDAOUI Corpus
Léonie
1ère1S
QUESTION DE CORPUS N°2
Les conceptions de la vie qui s’expriment à travers un roman sont portées, non seulement par les personnages et le narrateur, mais également par tous les motifs entrecroisés dans une œuvre littéraire. La vie peut alors être perçue comme un cycle : « La condition humaine » de Malraux, « Une vie » de Maupassant, « La peste » de Camus, ou bien une renaissance : « Regain » de Giono, « Germinal » de Zola. Chacune de ses fins de roman nous transmet donc une vision de la vie différente, mais comment sont elles perçu ?
Chez Malraux, le personnage est un jeune révolutionnaire communiste qui a été arrêté où exécuté à Shangaï en 1927. Mais aussi, chez Maupassant, nous pouvons remarquer « Jeanne » (L.8), la maîtresse de maison, et « Rosalie » (L.24), la domestique, qui nous donnent une impression de supériorité, et comme chez Camus avec « Rieux », héros aux yeux du peuple « voulant sans cesse soulager la souffrance des hommes ». Les liens affectifs que les personnages créent au cours de l’histoire, comme le fait Maupassant avec « l’enfant » (L.2) qui devient « un petit être » (L.17) puis passe à « frêle créature » (L.21), mais aussi chez Malraux avec « Gisors » (L.3), père de « Kyo » (L.15) et sa femme « May » (L.28), se soutenant moralement lors de la mort de l’enfant tout en les rapprochant, donnent une forme d’attachement et de liaison entre les personnages eux-mêmes. Chez Maupassant, la mère de l’enfant qui décède (« elle est morte » - L.21) ne reste guère à l’esprit des personnages car la vie reprend le dessus avec l’éveil de la nature (« germaient les sèves » -L.12, « le vol cintré des hirondelles – L.15), ce qui les fait avancer dans le temps et penser à cet enfant orphelin dont-il faudra s’occuper, nous donnant ainsi l’apparence d’un cycle de la vie souligné à la L.27 « ça n’est jamais si bon, ni si mauvais ». L’auteur ici délivre une vision du monde pessimiste en décrivant objectivement une vie