lésions musculaires
C. LUTZ*, J.-C. POULHES*,
X. JACQUOT*, J.-H. JAEGER*
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Comme souvent en pathologie sportive, la prévention joue un rôle primordial dans la survenue des lésions musculaires, nécessitant une éducation du sportif et de son encadrement. ”
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Service d’orthopédie, du rachis et de traumatologie du sport
Pavillon chirurgical B
Hôpital civil, Strasbourg (67)
Texte issu du 34e Congrès national de la Société française des masseurs-kinésithérapeutes du sport (SFMKS)
Nantes — 12 juin 2004
Les lésions musculaires sont très fréquentes dans le monde sportif. Elles constituent la première cause de blessure chez le footballeur professionnel et pas une semaine ne se passe sans que la presse sportive ne mentionne la lésion musculaire de tel ou tel joueur. Les principaux sports concernés sont ceux nécessitant des sauts, des accélérations, des amplitudes articulaires extrêmes (tacle, grand écart, etc.) et ceux comportant des contacts. Les mécanismes lésionnels sont de deux types : lésions intrinsèques lorsque l’énergie traumatisante est d’origine endogène c’est-à-dire que le sportif se fait mal tout seul (tacle, shoot, etc.) et lésions extrinsèques lorsque l’énergie traumatisante est d’origine exogène (béquille, coup de crampon, de crosse, etc.). La sévérité de ces lésions est variable et son appréciation en aigu est parfois difficile, nécessitant une approche diagnostique rigoureuse et méthodique
tant par l’analyse clinique que par les examens complémentaires.
MOTS CLÉS
Facteurs de risque
Facteurs anatomiques
(intrinsèques)
Les muscles préférentiellement lésés lors des traumatismes sportifs sont le plus souvent des muscles biarticulaires
(droit antérieur, ischio-jambiers, triceps sural), qui sont soumis à de grandes variations de longueur et qui présentent parfois des déséquilibres entre groupes agonistes et antagonistes.
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