Ma bohème, Rimbaud
I. L’expression d’un besoin de liberté.
1. Besoin de mouvement.
« Je m’en allais » / « J’allais » / « ma course » / « des routes » : vitalité.
« J’allais sous le ciel » V.3 : Il peut aller où il veut
Il ne dit aucune indication de temps : liberté
Les nuits il ne dort pas forcément : description des étoiles, l’évasion par l’esprit : « petit poucet rêveur » V.6
Il s’imagine chevalier servant.
2. La révolte.
« Je m’en aillais les poings dans les poches crevées » V.1 : détermination, liberté.
« Mon unique culotte avait un large trou » V.5 : habillé comme un vagabond.
II. La communication avec la nature.
1. Une nature réconfortante.
Idée de l’amour : « mon auberge » V.7 : c’est la sienne, protection
« Un doux frou-frou » V.8 : protection, dans les jupes de la nature. (Métaphore, personnification, assonance.)
« Comme un vin de vigueur » V.11 : la nature l’alimente.
2. Une nature complice.
« Et je les écoutais » V.9 : il parle avec la nature.
« Au milieu des ombres fantastiques » V.12 : référence aux animaux, aux arbres. Il s’inspire de la nature.
Il qualifie la nature de «Muse » V. 3
III. Un art poétique.
C’est l’expression d’un point de vue sur la littérature, une manière d’écrire.
1. Revendication de la liberté dans la création poétique.
La structure des rimes classique dans un sonnet est : ABBA, ABBA, CCD, EDE (ou EED) alors que Rimbaud fait : ABBA, CDDC, EEF, GGF.
C’est un poème en alexandrin mais V.4 on a un problème d’organisation :