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Le Moyen Âge,qui constitue en quelque sorte l'âge d'or des maçons voit ceux-ci, organisés en confréries ou en sociétés compagnonniques, contribuer à la construction des cathédrales.
Le plus ancien acte d'organisation pour les maçons en France, fait partie du livre des métiers d'Étienne Boileau, rédigé en 1268; nommé Prévôt de Paris par le roi Louis IX: Il est question « Des Maçons, Tailleurs de pierre, les Plastriers et des Mortelliers2 » (fabricants d'auges de pierre qu'on appelle mortiers et ensuite celui qui brise certaines pierres dures pour en faire du ciment3, le terme mortier désigne de la manière l'auge du maçon et son contenu).
Les maçons et les plâtriers devaient le guet et la taille; mais les mortelliers ainsi que les tailleurs de pierre étaient dispensé du guet, dès le temps de Charles-Martel, suivant la tradition que constatent les statuts. Leur juridiction était dès lors dans l'enclos du palais, elle était connue sous le nom de maçonnerie4.
Au XIXe siècle, le maçon est un ouvrier qui exécute les constructions en pierres naturelles ou artificielles, et les enduits et mortiers. Ils se répartissent en: manœuvres et garçons qui exécutent les parties du travail qui n'exigent guère que de la force; les compagnons qui posent la pierre et font les enduits; les maîtres-compagnons qui surveillent et dirigent plusieurs ouvriers dont ils assurent l'ensemble; le maître qui prépare les détails, dirige les hommes et