Machiavel le prince
Selon Hannah Arendt, « Si le jugement est la faculté qui –en nous- se préoccupe du passé, l’historien est l’homme qui enquête, et qui en relatant le passé, le soumet à son jugement »
Pour Machiavel, le prince doit écouter la parole de celui, qui en retrait de l’action et sans décision à prendre, a le temps d’observer et de discerner.
Selon Italo Calvino, « Un classique est un livre qui n’a jamais fini de dire ce qu’il a à dire »
Au chapitre 3, Machiavel affirme qu’il faut toujours offenser ceux dont on devient le nouveau prince, cependant, même si quelqu’un peut compter sur des armées fortes, il lui faut tout de même la faveur des habitants d’une province pour y pénétrer.
Résumé à coller
« Le Prince, livre du peuple ou live du tyran ? »
En Angleterre, Le Prince est lu comme une dénonciation des pratiques tyranniques des monarques.
D’après Rousseau, « Le Prince » de Machiavel est le livre des républicains », Machiavel voulant conseiller le peuple afin de maintenir son pouvoir.
Le machiavélisme est l’incarnation de l’immoralité en politique, qui ne consiste pas seulement à user de procédés condamnables (la ruse, le mensonge ou la violence) mais à réduire la politique à ceux-ci et à n’exclure aucun moyen, pourvu qu’il contribue à atteindre la fin visée.
Selon M. Senellart, dans « Machiavélisme et raison d’Etat » la paix est trompeuse car elle fait croire à la stabilité des choses, ce qui pour Machiavel constitue l’erreur politique la plus grave.
Dans l’enseignement politique traditionnel, la paix était le moyen qui permettait à l’Etat d’accomplir ses fins (justice, bien-vivre) pour lesquelles il avait été institué. Machiavel au contraire considère qu’elle le détourne de sa finalité propre (l’affirmation de sa puissance), il dénonce non pas la paix mais l’amour de la paix qui engendre illusion du repos et conduit à l’oubli de la