Prologue de la Machine Infernale, préambule de l’acte I
La Machine infernale est une pièce de théâtre, plus précisément une tragédie de Jean Cocteau rédigée en 1932 et jouée pour la première fois le 10 avril 1934. Reprenant les bases d’Œdipe Roi de Sophocle, la pièce revisite avec une ironie implicite emplie d’émotion le mythe d’Œdipe. La pièce est constituée de 4 actes. Chaque acte est précédé par un préambule, je vais m’intéresser principalement au prologue de l’acte 1 mais avant ça je vais parler de son auteur.
Jean Cocteau, né le 5 juillet 1889 et mort le 11 Octobre 1963 à Milly-la-Forêt, est un poète, graphiste, dessinateur, dramaturge et cinéaste français. Figurant parmi les artistes ayant marqué le 20ème siècle, Cocteau insista toujours sur le fait qu’il était avant tout un poète tout en avançant que je tout travail est poétique.
Le prologue de l’acte 1 nous est raconté par la Voix avec, on ne sait pas à qui elle appartient, juste qu’elle est là et qu’elle sait ce qui va arriver. Elle nous raconte toute l’histoire de manière à ce que l’on sache à l’avance ce qui va arriver aux personnages, tandis qu’eux ne se doutent de rien, déjà un premier établissement de l’ironie tragique du mythe d’Œdipe. C’est l’histoire du jeune homme qui, voulant échapper à la prédiction faite par un oracle de parricide et d’inceste, tente d’échapper à ce funeste destin sans savoir qu’il fuit ses parents adoptifs et que sur son périple il tuera son vrai père et, après avoir résolu l’énigme du Sphinx est avoir été proclamé roi de Thèbes, épouse sa vrai mère. Cette histoire se finit par la révélation à Œdipe de la réalité de la situation, Jocaste, son épouse de mère se suicidera et lui se crèvera les yeux pour ne plus avoir à supporter la vue de ces horreurs.
Mon étude est en deux points. Le premier étant la mise en place du tragique. Avant tout, le jeune Œdipe est victime des Dieux, manipulé comme une marionnette et faisant tous les mauvais choix sans s’en rendre compte jusqu’à