Macro
Les préclassiques :
- XVIème/XVIIème : le mercantilisme (COLBERT) - XVIIIème : les physiocrates (QUESNAY, TURGOT)
Les classiques : (travail sur la valeur d’échange) - 1776 : SMITH - 1817 : RICARDO - 1867 : MARX
Les néoclassiques : (travail sur la valeur d’utilité) - années 1890 : WALRAS, JEVONS, MENGER
Keynes 1936
Les monétaristes : ( ou école de Chicago) - années 1950 : FRIEDMAN
L’école du déséquilibre : (théorie du chaos) - années 1980 : AGLIETTA
Tous ces personnages sauf MARX ont été impliqués de leur vivant et sont majoritairement anglais. Il faut distinguer la notion de libéralisme en Europe (de droite) et aux USA (de gauche).
I) Les classiques
SMITH
La valeur d’une marchandise signifie deux choses en même temps : - l’utilité de cette marchandise = la valeur d’usage - la faculté que donne la possession de cette marchandise d’acheter d’autres marchandises = la valeur d’échange
La plupart du temps, les deux valeurs vont dans le même sens. Smith choisi comme tous les classiques la valeur d’échange comme vrai valeur d’une marchandise.
La division du travail donne naissance à l’échange car chaque homme ne produit par son travail que de quoi satisfaire une petite partie de ses besoins. A travers de son exemple de la manufacture d’épingles, Smith montre la division des taches qui sera ensuite reprise par Taylor.
La main invisible : selon Hobbes, l’homme est par nature mauvais. Plus les hommes sont méchants et plus la société va bien. S’il le pouvait, à la moindre contrariété, l’homme tuerait. Il va transférer son agressivité dans un lieu où tous les coups sont permis, où au lieu de tuer physiquement, il va tuer commercialement : le marché. Le consommateur va bénéficier d’un plus et s’en trouvera ravi sans que cela soit l’objectif des commerçants. Cela ne sert donc à rien de gérer le bien être de la société.
A) RICARDO