Madame Bovary
Partie III, chapitre 8, l’agonie d’Emma
Romanciers du XIXeme siècle fins tragiques
Comment se mêle le tragique et la réalité sordide de la mort ?
I. L’intensité du drame
A. Une mort dramatisée
Construction ternaire
Structure du texte= progression de la mort
Agonie dramatisée par l’expression des sentiments (sérénité, effroi, épouvante face à la mort)
Modèle dramatisé de la catastrophe
Renversement final après un moment de rémission où la maladie semble suspendue
B. La théâtralité du récit
Moment de l’agonie présente comme une véritable cérémonie
Spectacle du rituel religieux à la fois visuel et auditif
Scène qui se déroule devant un public
Agonie décrite à travers les réactions d’Emma et celles des autres personnages
C. Un récit pathétique et tragique
Scène où s’expriment la douleur et la compassion (Charles est figé dans une attitude pathétique)
Montée de l’effroi et de l’épouvante
Le rire : Emma monstre
Irruption de l’aveugle
Emotions tragiques fondamentales d’Aristote poussées à l’extrême (pitié, terreur)
II. La représentation réaliste de la mort
A. Une description clinique
Modèle médicale de l’écriture de Flaubert
Mise en scène des convulsions
Perte de contrôle sur le corps
Blason
B. Un tableau dérisoire
-cérémonie religieuse réduite à des détails matériels vidée de son sens
- détails sordides qui rompent avec l’atmosphère sacrée : « jarrets »
III. La fin d’Emma
A. La dégradation du personnage
Bilan de son existence
Relégation de son existence antérieure dans le lointain
Volonté d’égaler les héroïnes romanesques (confusion entre réel et imaginaire)
Refus de l’existence ordinaire toujours considérée comme médiocre : rupture avec Charles
Bovarisme
B. Un passage immoral
Aucun scrupule moral
Glorification de l’adultère (« les légions.. »)
Aucun jugement explicite formulé par Flaubert
C. Un regard ambiguë de Flaubert
Ironie de Flaubert contre un sentiment qui n’a rien d’authentique et qui dégénère en cliché romantique