Madame de lafayette, la princesse de clèves, la passion amoureuse dans
L’académicien Pierre- Daniel Huet, dans son Traité de l’origine des romans écrit en 1670 que « la fin principale des romans [...] est l’instruction des lecteurs », qu’ils consistent à « toujours faire voir la vertu couronnée et le vice puni ». Ainsi, l’action romanesque de La Princesse de Clèves s’inscrit dans une vision générale de l’homme et du monde, et peut d’une certaine manière apparaître comme une fable qui comporte une moralité. Mais en l’occurrence, le lecteur aura soin de découvrir une moralité complexe et même …afficher plus de contenu…
Il résulte des commentaires critiques et ironiques de la narratrice une suspicion sur les personnages, toujours dépeints en clair- obscur. Camus l’a remarqué, qui note dans ses Carnets qu’il voit dans le roman un chef-d’œuvre de complexité et d’ambiguïté, où rien n’est jamais