Mademoiselle sauve-qui-peut
Master 1ère année
Rapport de stage
Littérature de jeunesse
L‘œuvre choisie « Mademoiselle Sauve-qui-peut » de Philippe Corentin, l’école des loisirs, est un album datant de 1996. Philippe Corentin, d’abord dessinateur dans une revue, se lance dans le dessin d’humour. Il devient ensuite l’un des auteurs/illustrateurs de jeunesse les plus appréciés et commentés. Son humour, un brin moqueur, aide à surmonter les angoisses des enfants comme la peur du loup, la peur dans le noir ou encore les relations avec les autres. Corentin, s’est construit un univers singulier. Chacune de ses œuvres se reconnaît alors entre toutes à « ses airs de ressemblances ». L’exploration de son univers se fait à l’occasion de la lecture de ce livre mais elle doit s’approfondir avec la connaissance d’autres œuvres du même auteur. Par « univers » j’entends homogénéité qui peut-être une homogénéité diégétique: un monde fictionnel peuplé de personnages récurrents ou présentant des similitudes. En effet dans « Mademoiselle Sauve-qui-peut » les personnages présentent les même caractéristiques que dans les autres albums. Corentin utilise les même techniques graphiques pour chaque personnage et a souvent recours à des couleurs vives (vert, rose, rouge, jaune-orange,…); Mademoiselle Sauve-qui-peut est une fillette aux cheveux roux vêtue d’une robe verte. Ces couleurs ne sont pas choisies par hasard par l’illustrateur. La vivacité des couleurs permet de reconnaître rapidement Mademoiselle Sauve-qui-peut dans les images insérées dans un cadre et dont les dimensions de chacune sont identiques. Ces couleurs ont peut être aussi été choisies pour traduire la vivacité et l’énergie de la petite fille.
D’autre part cet album fait écho au conte traditionnel « Le petit chaperon rouge » et même si la robe verte ne nous permet pas de faire de relation avec le conte traditionnel c’est la