Magritte
Enfance
René Magritte est le fils de Léopold Magritte, tailleur, et d'Adeline BERTINCHAMPS dans la Rétrospective de Magritte, Bruxelles, Palais des Beaux-Arts, 1978 et Paris, Centre Georges Pompidou, 1979 (p. 287) ; « Régine », selon Suzi Gablik, Magritte, traduit de l'anglais par Evelyne De Knop-Kornelis, Bruxelles, Cosmos Monographies, 1978, p. 22 ; « Régina », selon Martine Jacquet dans René Magritte, Lausanne, Fondation de l'Hermitage, 1987, p. 38 et Harry Torczyner, René Magritte, signes et images, Paris, Draeger Vilo, 1988, biographie, p. 256. Bertinchamp]], modiste. La famille s'installe en 1900 à Gilly, où naissent ses deux frères Raymond (1900-1970) et Paul (1902-1975). En 1910, ses parents s'installent à Châtelet où il suit un cours de peinture[2]. Leurs affaires marchant mal, son enfance se passe en déménagements constants. En 1912 sa mère se suicide par noyade dans la Sambre[3]. Magritte et ses deux frères habitent l'année suivante à Charleroi avec leur père qui confie leur éducation à des gouvernantes.[4] Il fait ses études à l'athénée de la ville et se passionne alors pour les films de Fantômas, lit Stevenson, Edgar Allan Poe, Maurice Leblanc et Gaston Leroux. Lors de la foire de Charleroi, il rencontre en 1913 une fille de treize ans, Georgette Berger, dont le père est boucher à Marcinelle. Ils se rencontrent régulièrement sur le chemin de l'école. Les premières œuvres de Magritte, de style impressionniste datent de 1915.
les débuts
De 1916 à 1918 Magritte fréquente l’Académie royale des beaux-arts de Bruxelles où il suit les cours de Van Damme, Sylva, Ghisbert Combaz et le symboliste Constant Montald. La famille installée à Bruxelles, il travaille en 1919 et 1920 dans l'atelier de Pierre-Louis Flouquet qui lui fait découvrir le cubisme et le futurisme. Avec Flouquet