Mai de guillaume apollinaire
Pour répondre à cette question, nous étudierons dans un premier temps l’écoulement du temps et les mouvements, avant de nous intéresser à la mélancolie d’un amour perd.
I) L’écoulement du temps et les mouvements de l’eau.
Eau = élément communément utilisé en poésie pour exprimer la fuite du temps.
L’image centrale du poème est le fleuve. Le courant du Rhin qui entraîne la barque « mais la barque s’éloigne » l3 symbolise la fuite ambiguë du temps ainsi que de la vie. (Métaphore) Le poème est intitulé « Mai » : il se déroule donc au printemps, le cycle des saisons montre le temps qui passe. Le poème commence par « le mai, le joli mai » puis au long du poème on retrouve « pétales flétries » « pétales tombés des cerisiers » = Évocation de la mort = Dégradation du temps, écoulement du temps. La 3ème strophe est un quintile ce qui donne une impression de lenteur. Le cortège (composé d’un ours, d’un singe, d’un chien.. ) = Eléments gai s’éloigne comme la barque = la joie comme l’amour s’en va.
Le regard du narrateur : En haut (montagne), puis il descend (verger, arbres), puis il se tourne vers les vignes et le fleuve = Impression de mouvement continu
CONTRASTE ENTRE L’ASPECT ÉPHÉMÈRE ET LA PERMANENCE.
Place du souvenir = « Figé en arrière » => il y a des traces malgré l’éloignement.
Ambiguïté avec « ruines » (tout est détruit, a disparu) cachées, parées par le « mai » mais les souvenirs sont toujours là.
Résistance des osiers = « secoue sur le bord les osiers » => les plantes plient mais ne cassent pas, comme le souvenir qui reste éternel.
Musicalité de la dernière strophe avec la reprise comme