Maisonneuve SIC 2008
Copie numérique autorisée disponible sur le serveur Web du Centre de documentation collégiale (CDC):
URL= http://www.cdc.qc.ca/actes_sic/2008/Maisonneuve_SIC_2008.pdf
Format : 7 pages en PDF.
A C T E S
D U
C O L L O Q U E
Le dialogue interculturel dans la classe de littérature québécoise : pour qui, pourquoi ?
LISE MAISONNEUVE , professeure de littérature au collège Édouard-Montpetit
La diversité culturelle croissante amène de plus en plus les enseignants à adapter leur enseignement à la pluriethnicité de leur classe et à former leurs élèves à la dimension interculturelle de nos sociétés modernes. Dans ce monde où les questions de repères et surtout de perte de repères sont constantes, il est nécessaire de proposer à nos élèves des textes qui les amènent à réfléchir sur leur rapport au monde. Et les textes littéraires, surtout ceux issus de la migration, peuvent devenir, à travers leur étude dans la classe de littérature québécoise, un « médiateur » privilégié dans la rencontre de l’élève avec l’Autre, un lieu de lecture des représentations de l’Autre et de Soi pouvant favoriser une prise de conscience : la découverte authentique de Soi passe par la découverte de l’Autre. ■
La place de la littérature migrante dans la classe de français au cégep
Ici n’est pas le lieu pour décrire l’évolution de l’écriture migrante au Québec. Cependant, à titre de référence, citons l’étude de Moisan et Hildebrand (2001), Ces Étrangers du dedans, qui analyse l’histoire de l’écriture migrante au Québec de 1937 à 1997. Selon ces auteurs, « la contribution immigrante est un apport qui a fait varier le système et l’a amené à composer ou à organiser de façon différente, selon les époques, ses éléments constitutifs » (p. 54-55).
■ ■ ■ L ’ I D E N T I T É Q U É B É C O I S E À L’ H E U R E D E L’ I N T E R C U LT U R A L I S M E
Depuis les années quatre-vingt, la reconnaissance de la littérature migrante au