Malade imaginaire - molière - acte 1 scène 1
Avec rien, on obtient tout dans la médecine du XVIIe siècle, ce qui relève d'une forme de tour de magie !La recette suivante reste dans la même lignée risible: « potion cordiale et préservative » oppose deux effets, puisqu'un cordial sert à stimuler le cœur tandis que « préservative » contribue à l'apaiser. La recette est en outre incomplète, additionne des substances qui ne sont pas forcément combinables, le « sirop » étant une boisson sucrée dont l'effet ne porte pas sur le cœur ! On note que la composition n'est pas donnée en entier, le spectateur doit juste prendre consciente de son caractère fantaisiste.La réaction d'Argan face à la note monte d'un cran, le faux dialogue devient plus intense, engageant une discussion, il proteste, va …afficher plus de contenu…
un pauvre malade ? », interrogation rhétorique qui appelle une réponse servie par lui-même à nouveau : « pitoyable » dans une tournure emphatique qui en dit long sur l'excès tragique qu'il attribue à l'attente qui suit son appel.« ils me laisseront » : confirme qu'Argan divise la terre en deux : moi et les autres (sic).Les trois derniers « drelin » peuvent se dire d'une manière expirante ou énergique ; la fin de ce monologue résonne donc comme une impulsion vers le mouvement et le dialogue rapides de la scène suivante.Conclusion