Malgré moi, j’ai grandis dans un BUS aménagé, lifestyle, et eût une enfance joyeuse, pleine de VIE.
Malgré moi, je m’exprimais sous n’importe quelle forme, free, éducation par la nature, ma mère et la

VIE.

Malgré moi, j’ai quitté mon pays l’England où je redécouvre une autre culture, une autre éducation (sédentaire), une autre

VIE.

Malgré moi, l’art me poursuit, je suis en primaire, on réalise des copies d’œuvres, je découvre l’histoire de l’art, je découvre la VIE
Malgré moi, j’ai mûri, au collège, très

tôt un

avenir déjà déterminé par le

détournement des images pour construire ma VIE.
Malgré moi, l’arrivée au lycée, beaucoup de choses me pourrissent cette VIE, la descente de flics, mon père emprisonné, la famille déchirée, mon genou fracassé.
Malgré moi, je détruis ma VIE.
Malgré moi, je tombe dans l’alcool et la drogue pour oublier, au-delà de ça nous étions plus soudé ; Family is pour la VIE.
Malgré moi, je m’enfouis dans la

haine et la schizophrénie, mélangeant,

objets/textes/images, collages, déballage de ce que je VIE.
Malgré moi, j’étudie, toujours en béquille, paralysé, ne pouvant bouger, je me suis débrouillée,j’ai collectionné, j’ai bouquiné…
Malgré moi, je poursuis tout ce que j’ai entrepris, utilisant l’imagerie médical, la chute, les 7 péchés capitaux représentant ce que je

VIE.

Malgré moi, j’arrive au but prédéfinis, Beaux Arts me voici. En couple et stable, je redécouvre la VIE.
Malgré moi, je m’éblouie dans ce qui est détruit, la peinture éclaté, la photographie de maison en ruine, ce qui n’a plus de VIE.
Malgré moi, je flâne dans la ville, je récupe, je récolte et je collectionne les images de notre

VIE.

Malgré moi, j’assemble la peinture et les affiches, composition d’images, rebus, déchets. Malgré moi, la nostalgie me suis, la vie dans le bus, Betsy, vie libre, vie du passé.

FUCKING VIE.
Malgré moi, je suis déjà en 3ème année, décision et confusion dans ce qui doit être ART.