Marc-aurèle, pensées pour moi-même
1355 mots
6 pages
Introduction : Dans ce texte, Marc-Aurèle pose plusieurs problèmes sur l’homme et sa nature. Peut-il y avoir un monde sans êtres impudents ? Peut-on aider autrui à combattre son ignorance ? Et peut-on combattre sa propre impudence ? Ces questions sont celles qu’il se pose à lui-même mais auxquelles il semble répondre afin de conseiller une tierce personne, par l’utilisation de la deuxième personne du singulier tout le long du texte. Il nous montre comment il est possible de se détacher des choses extérieures qui représentent ici l’autre grâce à la découpe de ce texte en trois parties. Marc-Aurèle expose d’abord la thèse d’un monde obligatoirement composé de certaines êtres impudents, c’est à dire cyniques et effrontés, mais assure que les ignorer est la solution (l. 1 à 9) puis démontre que la vertu est le un remède face à l’impudence et que c’est un moyen d’aider autrui (l. 9 à 14) pour enfin blâmer les hommes qui s’irritent du caractère de l’autre et qui deviennent donc des êtres impudents (l. 14 à 23). Son raisonnement est purement celui d’un Stoïcien.
Développement
(l. 1 à 9) « Lorsque tu te heurtes à l’impudence d’un homme » (l.1) Marc-Aurèle met en place son raisonnement grâce à un monologue destiné à un interlocuteur qui corresponderait à un moi intérieur mais qui viserait les hommes en général. Il commence alors dans le vif du sujet (« de suite ») par une généralité : il montre qu’il est courant d’avoir à faire face à des hommes impudents.(« Peut-il... cela ne se peut. » l. 2 à 3). Cette fatalité n’en est pourtant pas une même si elle y ressemble en apparence. En effet, pour Marc-Aurèle, ces hommes impudents ne sont que des hommes fortement attachés aux choses extérieures et qui trouvent le bonheur dans l’attaque de la pudeur de l’autre. Cependant, ils sont nécessaires dans le monde (« sont nécessairement dans le monde » l.4 à 5) car ils nous permettent d’excercer notre vertu à les ignorer et nous servent de modèle quant au type de personne