Marché bijou
I. Bijouteries :
La bijouterie est un excellent segment de résistance face à la crise. Bien plus, les arbitrages budgétaires des ménages lui sont favorables, et les acteurs les plus dynamiques vont en tirer parti pour développer leur offensive. D’après une étude du comité Francéclat réalisée en 2012, les importations en horlogerie, bijouterie, joaillerie et orfèvrerie représentaient, en 2011, 4,8 milliards d’euros hors taxe en France. Soit une augmentation de 29% par rapport à 2010. La France exporte moins qu’elle n’importe, puisque les exportations s’élèvent à 4,1 milliards d’euros. Les consommateurs français sont friands de ce type de produits.
II. Matières : A. L’or et le plaqué or
Comme on peut le constater sur les graphiques ci-dessus, la vente de bijoux en or et plaqué or sont en baisse. Ces matières sont de moins en moins appréciées par les français.
B. L’argent
Contrairement à l’or et le plaqué or, l’argent est une matière qui est de plus en plus vendue.
Entre 1999 et 2011, les ventes de bijoux en argent sont passées de 7,8 millions à 19,9 millions.
C. Les métaux :
Le graphique répartie les ventes de bijoux en unité en fonction de leur catégorie.
On constate que les tendances actuelles sont les bijoux fantaisie, puis l’argent. Viennent ensuite l’or et le plaqué or. L’argent est de nos jours plus vendu que l’or, ce qui n’était pas le cas jusqu’en 2005.
D’après une étude Xerfi, le marché des bijoux fantaisie est en plein développement. L’étude prévoit une croissance de 5% jusqu’à 2013. Ce marché pèserait à cette date 1,4 milliard d’euros.
D. Les acteurs du marché
* Les bijoux fantaisie
Les acteurs pour les bijoux fantaisie d’entrée de gamme sont Cl’aire’s et Môa. En ce qui concerne les marques dont le positionnement est intermédiaire, on trouve Agatha, Eliot Bijoux et Pilgrim. Pour le haut de gamme, les acteurs sont Réminiscence, Thomas Sabo et Swarovski, leader