Marché
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Les cosmétiques bio et naturels, un marché de niche suscitant les convoitises
Un accroissement très rapide de l’intensité concurrentielle
Les cosmétiques bio et naturels demeurent une niche. Toutefois, sur un marché français de la beauté mature, ils se distinguent en affichant depuis 2005 une progression de leur chiffre d’affaires de près de 30 % en moyenne annuelle. Cette très forte croissance aiguise les appétits. Alors que le marché était essentiellement animé par des marques de niche et de spécialistes, les nouveaux entrants affluent en nombre :
Il existait 40 marques de cosmétiques bio en France en 2006. Elles étaient 235 mi-2010 ;
Les grands industriels des cosmétiques, à la recherche de relais de croissance, ont lancé leurs gammes bio, à l’instar de Lascad, très active dans le domaine ;
Les distributeurs ont eux aussi développé des MDD bio : GSA (Carrefour, Casino, Auchan, Monoprix, etc.), acteurs de la distribution sélective (Sephora, Marionnaud, etc.), H&M …
Le marché s’élargit en direction de nouvelles clientèles
Des problématiques qui se rapprochent de la cosmétique conventionnelle
Les lancements se sont multipliés au point que le marché français enregistre aujourd’hui un nombre de lancements équivalent au marché américain. La cible s’est élargie au-delà de la clientèle traditionnelle (militants écolos, personnes présentant des intolérances cutanées) et les modes de consommation évoluent. Les défis que doivent relever les acteurs sont ainsi de plusieurs ordres :
Crédibiliser le positionnement bio/naturel et garantir une démarche écologique et éthique (certification, sourcing) ;
Se rapprocher des standards de la cosmétique conventionnelle, en termes d’efficacité (R&D) et de plaisir (texture, parfum, confort d’utilisation) ;
Se démarquer par l’innovation produit ;
Soutenir l’offre par le marketing sans banaliser les produits.
Quel potentiel de