Marguerite yourcenar
Attirée assez jeune par l’Orient, c’est à l’âge de 20 ans qu’elle découvre des traductions de textes de l’Inde. Impressionnée et inspirée, elle écrit Kâli décapitée (paru en 1928). À partir de ce moment là, l’intérêt de Yourcenar pour l’Orient, ses écrivains, ses mythes, ses valeurs ne s’éteindra jamais.
L’Orient commence en Grèce et aux Balkans : nombreux voyages et séjour en Grèce et aux Balkans : nombreux voyages et séjours en Grèce de 1943 à 1938. Elle s’y lie avec Andreas Emburikos (avec qui elle voyagera de 1933 à 1936).
Les Nouvelles Orientales contiennent des sujets anecdotiques ou légendaires, pris à la Grèce contemporaine ou Byzantine, aux Balkans et ça et là à l’Asie. Ces histoires se situent dans trois espaces : l’Extrême Orient, le Moyen Orient et l’Europe. Elles ont été écrites entre 1928 et 1978, ont été publiées pour la première fois en 1938 (avant : elles étaient publiées dans des revues). Elles ont été réeditées trois fois : en 1963, en 1975 et en 1978. Le recueil rassemble dix nouvelles.
Yourcenar était un écrivain prolifique : ses textes rassemblés à la Pléiade formaient deux volumes qui comptent au total plus de 3000 pages. Elle s’est illustrée dans la plupart des genres : poèmes, pièces de théâtre, essais, romans (Mémoire d’Hadrien, L’Oeuvre au noir), autobiographie (Labyrinthe du monde : souvenirs pieux, Archives de Nord, Quoi ? L’Eternité) et nouvelles (Nouvelles Orientales, la Mort contduit l’Attelage, Comme l’eau qui coule).
Les thèmes favoris de l’auteur sont : le sacrifice, l’amour, les femmes, la mort et la renaissance.
ENFANCE :
Née le 8 juin 1903 à Bruxelles d’un père français, Michel de Crayencour, et d’une mère Belge, Fernande, qui décèdera dix jours après l’accouchement. Marguerite Yourcenar grandit auprès de son père dans la Propriété du Mont Noir l’été (Lille) et en hiver dans le Midi. Son père est très présent et lui donne le goput de la lecture. Sa grand mère, Noémi, meurt en