Durant le 19e siècle et la première moitié du 20e siècle, l’exode rural et l’émigration de la population québécoise vers les États-Unis sont des phénomènes très répandus dans la province du Québec. En effet, plus de 900 000 Québécois ont décidé d’émigrer vers les États-Unis. De plus, l’urbanisation des villes s’est faite d’une façon fulgurante : la population de la campagne comptait 77 % en 1873 et elle a chuté de 25 % en une courte période de 38 ans. Pour contrer cette perte de la population agricole, les auteurs québécois se servent de la littérature du terroir pour sensibiliser les agriculteurs à rester dans le milieu rural. Ce type de littérature a dominé le début du 20e siècle au Québec. D’ailleurs, le roman Maria Chapdelaine de Louis Hémon, écrit en 1913, est un roman représentatif de ce courant littéraire. Cette œuvre présente aux lecteurs une histoire typique d’une famille de paysans qui gagne leurs vies ardemment. Ce qui est caractéristique du courant littéraire du terroir dans ce roman, c’est le fait que le personnage principal, Maria Chapdelaine, décide tout de même de rester au Québec, même si elle avait l’option d’émigrer vers les États-Unis. Cela dit, ce compte rendu est composé d’un résumé et une critique de ce roman. Pour commencer, cette fiction porte sur la vie de la famille Chapdelaine vers le début du 20e siècle. L’histoire se passe principalement sur leur terre familiale qui se situe à une dizaine de miles du petit village de Péribonka (dans la région du Saguenay Lac Saint-Jean). Maria Chapdelaine, fille de Samuel Chapdelaine, est le protagoniste de ce roman du terroir. Elle est décrite en étant une magnifique jeune femme de 18 ans enviée par plusieurs. D’autre part, l’honnêteté et la vaillance sont deux autres caractéristiques qui sont associées à cette dernière. La famille Chapdelaine, résidant dans une maison qui se situe dans le bois, une dizaine de miles du Péribonka, est relativement isolée de la communauté. D’ailleurs, les gens du