Marie lacoste-gérin-lajoie
-C’est une pionnière du mouvement féministe au Québec, une juriste autodidacte (Un juriste est un professionnel qui étudie, développe, et applique la loi) et une activiste sociale.
-issue d'une famille de la bonne bourgeoisie francophone
-Son père, sir Alexandre Lacoste, avocat, professeur de droit à l'Université Laval à Montréal, puis juge en chef de la province de Québec est un éminent juriste et une personnalité influente du parti conservateur.
-Sa mère, Lady Lacoste, née Marie-Louise Globensky, est une figure importante des milieux philanthropiques montréalais (la philanthropie est la philosophie ou doctrine de vie qui met l'humanité au premier plan de ses priorités. Un philanthrope cherche à améliorer le sort de ses semblables par de multiples moyens, et ceci de manière désintéressée).
-Parmi les sœurs de Marie, Justine Lacoste-Beaubien (1877-1967) est la fondatrice de l'hôpital pour enfants Sainte-Justine alors que Thaïs Lacoste-Frémont (1886-1963), active militante des droits de la femme mariée, fonde en 1926 l’Association des femmes conservatrices de Québec et est en 1932 déléguée à la 13e assemblée de la Société des Nations, à Genève, devenant ainsi la première Canadienne française à occuper un poste officiel au Canada.
-Une fois terminée, au couvent d'Hochelaga, les courtes études auxquelles une jeune fille de bonne famille a alors accès, Marie Lacoste complète sa formation par elle-même en se plongeant dans les livres de son père, à une époque où les Québécoises n’ont pas accès à l’enseignement supérieur dans la province. Elle s'initie ainsi au droit en autodidacte au moyen des ouvrages juridiques paternels. Elle peut aussi bénéficier de la bibliothèque de son mari qu'elle épouse en 1887, l'avocat montréalais Henri Gérin-Lajoie.
-Ses lectures lui font prendre