Professeure adjointe au département de psychopédagogie de la Faculté de Sciences de l’éducation de L’Université Laval, Marie Larochelle s’est spécialisée dans l’étude des problèmes épistémologiques liés à l'apprentissage des savoirs scientifiques. Elle donne des cours en socioépistémologie et en interdisciplinarité au niveau de la maîtrise et du doctorat. Elle est aussi chercheure associée au Centre interdisciplinaire de recherches sur l'apprentissage et le développement en éducation (CIRADE) à l'Université du Québec à Montréal. Avec son collègue du CIRADE, Jacques Désautels, elle conduit des recherches dans le domaine de l’enseignement des sciences, qui visent entre autres, à développer une réflexion épistémologique dans le but créer des stratégies pour démystifier les sciences auprès de la clientèle étudiante. Ensemble, ils se penchent plus particulièrement sur les processus par lesquels les apprenants comprennent, construisent et circonscrivent les controverses socio-scientifiques qui marquent nos sociétés. Des controverses telles que le développement des OGM ou l’utilisation de la téléphonie cellulaire. C’est dans le cadre du « Grand Débat » du « Réseau Intelligence de la Complexité », organisé à l’amphithéâtre Pierre de Coubertin, le jeudi 29 novembre 2007 que Marie Larochelle a produit l’allocution sur laquelle porte ce compte-rendu critique. Cette série de conférence traitait principalement de trois courants, soit l’empirisme radical, le pragmatisme et le constructivisme. Marie Larochelle y a présenté « une illustration » du regard d’Ernst von Glasersfeld sur les développements du modèle épistémique du Constructivisme Radical. Plus particulièrement, celui qu’il présente dans son ouvrage de 2007 « Key Works in Radical Constructivism » et dont Marie Larochelle fut l’éditrice.
Larochelle nous invite d’abord à comprendre un concept important proposé par Glasersfeld au sujet des savoirs. Selon Glasersfeld les savoirs ne nous disent pas « ce qui est »