Marivaux les fausses confessions
1251 mots
6 pages
Marivaux est un auteur du 18eme siècle. Il met en œuvre le théâtre pour faire triompher l’amour et la sincérité. Malgré que la petite vingtaine de pièces de théâtres dont il est auteur tourne autour du même sujet, il ne se répète à aucun moment et aborde les différentes manifestations de l’amour. Il dit : « J’ai guetté dans le corps humain toutes les niches différentes où peut se cacher l’amour lorsqu’il craint de ce monter et chacune de mes comédies a pour objet de le faire sortir d’une de ses niches. » Et c’est le cas dans Les fausses confidences, (1737), une pièce en trois actes et l’un de ses plus grands succès. L’acte II scène 13 met en avant deux personnages amoureux l’un de l’autre et qui n’ose pas se l’avouer. Araminte, jeune fille riche sait que Dorante, son intendant est amoureux d’elle. Ainsi elle élabore un stratagème qui consiste à faire écrire son intendant une fausse lettre d’amour à un comte qui avait demandé Araminte en mariage. Cette manipulation a pour but de faire avouer Dorante, ce qu’il ressent envers elle. La lettre est au centre de ce dialogue. La problématique est alors soulevée : En quoi le jeu comique de la lettre permet au lecteur d’identifier les sentiments des eux personnages ? Nous étudierons dans un premier temps le jeu comique orchestré par la lettre et l’évolution des sentiments des deux personnages dirigés par la lettre
La lettre apparait dans cette scène comme un chef d’orchestre, elle manipule les moindre fais et gestes des deux personnages, permet d’introduire une atmosphère très particulière au sien de la scène et permet de concevoir un décor supplémentaire comme cela est présenté dans la mise en scène de Didier BAZAZ avec l’encrier, la table, la plume et le papier.
Ainsi nous avons toute une mise en scène qui est envisageable grâce à la lettre. Les didascalies nous indiquent des déplacements (« pendant qu’il se déplace », « allant elle-même ») qui peuvent créée une agitation sur la scène et provoquer le rire