Marivaux
Ce premier thème est donc l’amour contre les préjugés sociaux, nous allons parler de Lisette et Arlequin, qui sont tout deux déguisés en maitre. Si nous récapitulons bien, Lisette est censée être Silvia, et Arlequin, Dorante. Le duo Silvia – Lisette ne sait pas que Dorante et Arlequin ont eux aussi changé de rôle, et le duo Dorante – Arlequin ne sait pas non plus pour Silvia et Lisette. Donc, si Lisette est Silvia, et Arlequin est Dorante, Silvia tombe amoureuse d’Arlequin en pensant que c’est Dorante, et pareil pour Arlequin. Ici, les deux gens s’aiment, malgré leur fausse classe sociale, Silvia tombe amoureuse de Dorante, en croyant qu’elle aime un valet, elle ne veut pas épouser un valet, elle dit même « Je ne te hais, ni ne t’aime, ni ne t’aimerai à moins que l’esprit ne me tourne, voilà mes dispositions, ma raison ne m’en permet point d’autres » (II, 9). Pourtant, elle dit aussi « Quoi, parce que je suis équitable, que je veux qu’on ne nuise à personne, que je veux sauver un domestique du tort qu’on peut lui faire, on dit que j’ai des emportements… » (II, 11), en prenant la défense de Dorante. Mais à la fin, lorsque les rôles sont dévoilés, Silvia est très rassurée, car elle ne se voyait pas épouser un valet, malgré l’amour, elle saura donc que son bien aimé est de la même classe sociale qu’elle. Et pareil pour les valets. Tout se termine bien, les valets se marient entre eux, et les maitres entre