Marivaux
Interprétation[modifier]Il est intéressant d’étudier, notamment pour la mise en scène, la différence entre les deux mondes : celui de Silvia et Arlequin, d’une part, qui est campagnard et simple, et celui de la Cour du Prince, plein d’intrigues et de représentations. Arlequin et Silvia sont-ils tous deux manipulés par des corrupteurs ?
Édition princeps.Il est aussi bon de noter l'omniprésence de la manipulation. Le Prince, en effet, par le biais de ses hommes de mains tels que Trivelin, Flaminia et Lisette, tentent de changer les sentiments de Silvia pour Arlequin, et vice versa. Flaminia est la seule à réussir, tandis que Trivelin par son incompréhension et son étonnement et Lisette par son esprit frivole et volage, échouent.
Bibliographie[modifier]Françoise Rubellin, Marivaux dramaturge : La Double Inconstance et Le Jeu de l'amour et du hasard, Paris, Champion, 1996, 290 p.
André Blanc, « Marivaux à rebours : du hasard à la nécessité », Dramaturgies : Langages dramatiques, Jacqueline de Jomaron, Paris, Nizet, 1986, pp. 133-140.
(en) Thomas M. Carr, Jr., « Marivaux’s Comedy of Loss: La Double Insconstance »,