Marketing viral - risques, limites et apports

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Risques et limites du marketing viral
Les 6 limites du marketing viral 1) Le marketing viral ne fonctionne pas pour les mauvais produits, dont le bouche-à-oreille négatif peut vite détruire la réputation si la qualité ne suit pas. C’est TOUT ou RIEN : soit le succès est au rendez-vous et virulent, soit l’échec est retentissant et la campagne tombe dans l’oubli.
Par exemple, le film « The Blair Witch Project » n’a coûté que 25.000 dollars à ses producteurs, pour un ROI de 249 millions de dollars au niveau mondial, ce qui en fait le film le plus rentable de l’histoire du cinéma, grâce à une campagne de marketing hors du commun basée sur le marketing viral et la rumeur. Cependant la suite de ce film « The Blair Witch Project II » (« Blair Witch 2 : le Livre des Ombres » en France) a été nominé aux Razzie Awards en 2000 dans les catégories « Pire suite de film » (récompensé), « Pire film », « Pire réalisateur », « Pire couple » et « Pire scénario », suite à un échec total de la campagne marketing similaire au premier opus et à un bouche-à-oreille désastreux.
Les coûts fixes d’une campagne de marketing viral sont très élevés, ainsi que l’efficacité et le caractère incontrôlable du bouche-à-oreille, ce qui ne laisse pas le droit à l’échec.

2) Le succès est difficile à anticiper, certains produits se prêtent mieux au marketing viral que d’autres.
Certains produits sont plus adaptables au marketing viral : les produits issus des NTIC sont davantage propices à l’exposition au travers du marketing viral que les produits de consommation de base dans lesquels les principaux utilisateurs d’internet (les 12-25 ans) ne sont pas intéressés ou pas concernés.

3) Les résultats sont difficiles à mesurer.
Comment mesurer la valeur d’une campagne de viral marketing ? S’agit-il du nombre de clicks répertoriés sur une bannière publicitaire (le Click Through Rate), ou est-ce le nombre final de produits ou de services vendus aux clients ?

4) Il faut

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