Maroc azur
Aménagement des stations balnéaires
Le Plan Azur ratisse large
Fathallah Oualalou doit avoir le sourire. La Direction des investissements touristiques vient de recevoir 22 candidatures pour l’aménagement des cinq stations balnéaires, sur les six prévues par le Plan Azur, présenté le 25 avril 2002 par le Premier ministre. e Plan Azur est très convoité. Cette belle moisson reflète le degré de confiance et l’attrait qu’exerce le littoral marocain sur les investisseurs aussi bien étrangers que nationaux. Suite à l’appel à manifestation d’intérêt lancé en juillet 2002 par le département du Tourisme, de grandes pointures du tourisme mondial se sont portées candidates pour l’aménagement et le développement des stations balnéaires. Parmi eux, figure le groupe international Kerzner, du nom de son fondateur sud-africain, Sol Kerzner, créateur de Sun city dans l’Ouest de l’Afrique du Sud, le Las Vegas africain et de Paradise Islande aux Bahamas. D’autres groupes de stature internationale comme le français Bouygues, un habitué des grands chantiers au Maroc et l’espagnol Fadesa, qui vient de mettre un pied au Royaume grâce à des projets immobiliers, sont également de la partie. L’Omnium Nord Africain, la Caisse de dépôt et de gestion et la Somed auront, parmi d’autres candidats, la lourde tâche de représenter le savoir-faire marocain dans ce vaste chantier.
L
tive entre le secteur public et le secteur privé. Une approche qui a permis de sortir ce dossier du canevas réducteur de l’interventionnisme étatique. En 1996, une étude a démontré qu’il n’existait pas de vision de développement claire. L’inexistence d’une telle vision a engendré une improvisation qui a présidé longtemps aux décisions dans ce secteur.
Cheminement
De surcroît la politique interventionniste de l’Etat suivie tout au long des années 60, 70 et 80 a vite fait de montrer ses limites. Quand le Maroc a choisi de faire confiance au privé, les projets touristiques ont été détournés de leur