Maroc : une stratégie pour l’administration électronique
Parler aujourd’hui de l’économie numérique englobe ce qu’on appelle communément les nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC), autrement dit, il s’agit des Technologies de l’information (TI, informatique, réseaux, matériels informatiques…..), de la communication (téléphonie, internet, transmission des données, satellites….) et de l’offshoring pour le cas du Maroc.
La notion d’administration électronique englobe des services supportés par les outils précités (télé – service, l’e-service, l’e-procédure et les sites Web Publics des Ministères et établissements publics).
Or, ces outils sont plus que jamais sollicités dans l’administration marocaine, d’abord pour répondre aux besoins des administrés, ensuite, pour rester en phase avec ce qui se passe à l’étranger notamment dans les pays à niveau de développement comparable et enfin pour chercher l’efficience et l’efficacité dans l’action publique .
Les enjeux sont donc de taille pour le Maroc. Malgré cela, les services publics supportés par l’administration électronique sont encore limités et leurs diffusions dans l’administration marocaine sont mitigées.
Pourtant, les gains potentiels en termes de gains de temps et d’efficacité ne sont plus à démontrer. En plus, la volonté politique a toujours plaidé pour le développement de l’e-administration.
A cet effet, les gains potentiels de l’e-administration seraient importants, en témoigne les exemples réussis tels que le portail « Damancom » de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale, la borne interactive du bureau de d’état civil[1] de la commune Fès Agdal ou encore la Carte d’Identité Nationale et le passeport