Marquis de bouillé
Gouverneur des îles du Vent françaises, il combattit brillamment aux Antilles pendant la guerre d'indépendance des États-Unis, et enleva plusieurs îles aux Britanniques (1778).
Revenu en France en 1783, il voyage en Europe, Grande-Bretagne, Hollande, Allemagne. Membre de l'Assemblée des notables de 1787 à 1788, il y défend les privilèges. En 1789, il est nommé commandant des Trois-Évêchés (Toul, Verdun, Metz), puis de l'Alsace, de la Lorraine et de la Franche-Comté. Nommé en 1790 général en chef de l'armée de Meuse, Sarre-et-Moselle, il fit respecter la discipline à Metz et à Nancy par des actes de vigueur : il réprime sévèrement la mutinerie de la garnison de Nancy, le 31 août 1790 (33 condamnations à mort, 41 aux galères). Les patriotes le détestent, la famille royale compte sur lui pour la sauver, le charge d'organiser sa fuite le 20 juin 1791. Mais les dispositions qu'il prend sont éventées, et Louis XVI est arrêté à Varennes. Le marquis François-Claude-Amour de Bouillé émigre, et se réfugie à Coblentz. Il fit des démarches auprès des différentes cours pour obtenir la délivrance du roi. Il est dans l'armée de Louis-Joseph de Bourbon, prince de Condé en 1792, puis voyant ses efforts inutiles se retire en Grande-Bretagne où il meurt le 14 novembre