Marx, le manifeste du parti communiste: les idées dominantes d’une époque n’ont toujours été que les idées de la classe dominante ?
DAVID
Fiche de lecture sous la forme de la dissertation à partir de la phrase du livre du Manifeste du parti communiste : « les idées dominantes d’une époque n’ont toujours été que les idées de la classe dominante »
L’agriculture, l’élevage et le développement de l’artisanat ont profondément modifié l’organisation sociale des sociétés dites primitives. La surproduction conséquente à l’accroissement des forces productives est apparue en même temps qu’une division du travail conduisant à l’apparition de classes sociales distinctes et par là même à la domination d’une classe dominante, qui s’approprie alors une grande part de ces richesses produites. Durant l’époque de la féodalité ce sont les nobles, les seigneurs qui détiendront les richesses, la révolution française va alors entrainer une redistribution des cartes. La société se divise alors en deux grandes classes mises en évidence par Marx : la bourgeoisie et le prolétariat, autrement dit ceux qui disposent de la force de production et ceux qui ne détiennent que leur propre force de travail et devront la vendre aux premiers. Karl Marx d’abord imprégné de l’idéalisme Hégélien( l’esprit façonne la réalité), va très vite s’orienter vers la vision matérialiste de Feuerbach (la réalité façonne l’esprit) . En 1844 débute sa collaboration avec Engels, qui partage globalement sa vision. De leur collaboration va naitre le Manifeste du parti communiste (courant visant à l’annihilation de l’exploitation par le capital). Ce Manifeste, publié en 1848 et œuvre d’une commande de la ligue communiste va s’attacher à l’identification des deux pôles antagonistes qui structurent la société, étant donc la classe bourgeoise et la classe prolétaire. Il s’agit d’une réponse à toute objection possible du bourgeois contre le communisme, mais surtout d’un appel général à la rupture avec l’idéologie bourgeoise. A travers le temps les sociétés sont structurées par un découpage oppresseurs opprimés, ou plus simplement