« Matin brun », de Franck Pavloff

Style :Ce roman est écrit à la première personne du singulier. Le narrateur est le personnage principal de l'histoire. Le registre de langue n'est pas très soutenu, car le narrateur est interne et dit les choses comme il les pense sans vraiment les reformuler et que, pour une grande partie du livre, ce sont juste deux amis qui parlent entre eux.

Résumé : Le narrateur a un ami qui s'appelle Charlie et avec qui il est presque durant toute l'histoire. Le premier a un chat blanc tacheté de noir. Quand a son ami Charlie, lui, a un labrador noir. Il y a malheureusement une loi qui interdit tout chat ou chien qui n'est pas brun. Le chat du narrateur et le chien de son ami sont donc tués. Quelques jours après, Charlie vient chez son ami avec son nouveau chien qui est totalement brun, le héros de l'histoire, lui, a également acheté un chat tout brun. Plus tard le personnage principal se rend chez son ami et il apprend qu'on lui a pris son chien, car il est aussi interdit d'avoir un chat brun si soi-même ou un membre de la famille en a eu un d'une autre couleur.

Thèmes :
La montée du totalitarisme : On impose aux gens le « système brun ». On a commencé par interdire les chats autres que bruns, puis on a imposé la même règle concernant les chiens. Par la suite, seule la presse brune a été autorisée. Le but est d'imposer une pensée unique. A la fin du livre, il est même interdit d'avoir un chien ou un chat brun si un proche a eu précédemment un animal d'une autre couleur.

Le racisme : Dans ce livre, seuls les chiens et les chats bruns sont acceptés. On parle également de miliciens habillés en brun, cela fait référence aux « chemises brunes », surnom donné aux miliciens nazis. L'auteur est contre le racisme et essaie de le dénoncer par cette oeuvre. Dans ce livre, malgré le fait qu'ils trouvent cette loi stupide et injuste, les personnages ne font rien pour lutter contre. Au temps des colonies, les personnes qui n'étaient pas de race