Au Québec, en 2009, il y a eu un drame familial qui a secoué la population québécoise, l’affaire « Turcotte ». Guy Turcotte est un médecin qui a poignardé ses deux enfants. 20 ans plus tôt, en France, il y a eu une tragédie similaire avec Jean-Claude Romand, qui a aussi ébranlé la population française. Cette dernière est mise en scène dans le roman d’Émmanuel Carrère nommé « l’Adversaire ». Le roman l’Adversaire repose sur une série d’oppositions. Les deux personnages principaux qui sont Jean-Claude et Emmanuel, démontrent des oppositions et le genre d’écriture aussi.
Jean-Claude Romand et Emmanuel Carrère sont des personnages que nous découvrons tout au long de l’histoire. Jean-Claude est celui qui est l’inspiration du livre l’Adversaire. Tout au long de l’histoire, ce dernier a une double personnalité et même une double vie. Il y a une opposition entre sa gentillesse et les panoplies de mensonges qu’il raconte. Il est avant tout un père et un mari. Il aimait énormément sa femme et ses enfants. Aux yeux de tous les autres, il était un super père et un bon mari et même un grand médecin. Mais au contraire, il n’a pas son diplôme de médecine et il a une fausse carrière : 1« Il dit qu’il était un faux médecin mais un vrai mari et un vrai père, qu’il aimait de tout cœur sa femme et ses enfants et qu’eux l’aimaient aussi. » Ensuite, dans le schéma actantiel il y une quête, celle de Jean-Claude et d’Emmanuel s’oppose. Pour le faux médecin, c’est de garder sa fausse identité et pour l’écrivain c’est de comprendre pourquoi Jean-Claude Romand a tué toute sa famille. Il y a contradiction, car l’auteur essaye d’avoir réponse aux questions qu’il se pose. Il veut savoir pourquoi le personnage principal garde un aussi gros secret et pourquoi il a abattu toute sa famille, et pour Jean-Claude, il ne veut pas que son énorme mensonge soit découvert : 2« Comment se serait-il douté qu’il y avait pire que d’être rapidement démasqué, c’était de ne pas l’être, et que ce mensonge