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Le secteur de la télévision se présente aujourd’hui selon deux grands ensembles que sont, d’un côté, les sept chaînes hertziennes et de l’autre, des « bouquets » de programmes accessibles par le câble, le satellite et dans un avenir qui reste à définir le numérique hertzien. L’offre hertzienne est composée à la fois de chaînes -généralistes privées (TF1 et M6) et publiques (France 2 et France 3), ainsi que de chaînes thématiques, de divertissement (Canal+), éducative (France 5) ou culturelle (Arte, la chaîne franco-allemande). Les bouquets de programmes mettent principalement en concurrence deux grands opérateurs, Canal Satellite et TPS, alors que le câble reprend les mêmes types de programmes, au gré des différents opérateurs. Les télévisions locales hertziennes sont peu nombreuses, limitées à quelques grandes villes (Lyon, Toulouse, Clermont-Ferrand, Bordeaux), leur viabilité économique n’étant toujours pas démontrée. M6 et surtout France 3 assurent, quant à elles, des décrochages locaux d’information. La grande majorité des programmes hertziens (hormis Canal+) est accessible moyennant le paiement d’une redevance, qui rémunère les radios et télévisions publiques. L’accès aux télévisions par câble et par satellite, ainsi qu’à Canal+, nécessite un abonnement. Aujourd’hui les chaînes hertziennes représentent 75,9 % de l’audience. L’abonnement aux différentes formes de télévision payante touche un peu plus de dix millions de foyers français.
Selon Médiamétrie l'année 2009 met en avant l'intérêt des téléspectateurs pour les possibilités de regarder leurs programmes préférés dans les meilleures conditions : accéder à des programmes en différé, avec des équipements toujours plus performants et un vaste choix de chaînes. Cette année encore, l'attrait pour la télévision se consolide avec 3h25 d'écoute quotidienne.
Les téléspectateurs souhaitent toujours plus des images de qualité Le nombre de foyers français équipés d'un téléviseur continue