Melancholia de victor hugo

542 mots 3 pages
Victor Hugo commence son poème par des questions rhétoriques pour embarrasser et attirer l'attention du lecteur (vers 1-3). Il utilise un vocabulaire mélioratif car il valorise les enfants qui sont pour lui sacrés : "l'âge tendre", la périphrase "doux êtres pensifs", "innocents", "anges". Le poète oppose "innocents", à "bagne" et "anges" à "enfer", ce qui produit un choc. L'auteur emploie une gradation pour désigner le lieu où travaillent les enfants : "prison", "bagne", "enfer". Cette gradation nous fait comprendre que le travail des enfants est insupportable. Dans le premier vers Hugo oppose "tous" à "seul" pour montrer que l'on enlève l'innocence et la joie de vivre aux enfants.
Ceux-ci travaillent "quinze heures" par jour. Hugo utilise un adverbe : "éternellement" et des groupes prépositionnels compléments circonstanciels de temps : "de l'aube au soir" pour montrer la durée insupportable du travail. Hugo utilise une allitération en "m" pour montrer la monotonie du travail : "meule", "mouvement", "éternellement", "même". Hugo, grâce à une métaphore filée (métaphore développée sur plusieurs vers) compare la machine à un monstre qui dévore les enfants. C'est donc aussi une personnification. La machine est un Minotaure ou un ogre artificiel : "monstre hideux qui mâche", "dents", "serre". Victor Hugo utilise un rejet (vers 10) pour dénoncer avec force le travail des enfants: "ils travaillent." L'assonance en "on" : "sombre", "monstre", "on", "ombre" renforce l'aspect terrifiant du monstre. Le poète emploie un parallélisme en répétant la même structure : "tout est d'airain, tout est de fer." pour insister sur la cruauté de la surexploitation. La phrase nominale (sans verbe) et exclamative "aussi quelle pâleur !" permet d'insister sur la souffrance physique des enfants. Hugo dénonce le travail des enfants car il détruit leur santé : "la cendre est sur leur joue". Par cendre, on peut entendre aussi la saleté, la poussière, mais aussi la mort. Les machines tuent les

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