MEMOIRE CESF CADA
Depuis toujours, certaines personnes sont obligées de quitter leur pays pour fuir une menace ou sauver leur vie. Demander l’asile n’est pas un choix, c’est une nécessité.
L’asile est affirmé des le premier temps de l’ère chrétienne dans un esprit de charité il s’agit d’abord d’accorder la protection à des personnes menacées.
Le génocide arménien, la révolution bolchevique, la première guerre mondiale ont entrainé des persécutions massives et donc des mouvements de populations. Les Etats se sont penchés sur ces populations en élaborant un statut international réfugié. C’est à la seconde guerre mondiale que la question des réfugiés est perçue comme un problème. Il apparait que ce problème se pose de manière permanente et avec une grande ampleur.
C’est avec la convention de Genève du 28 Juillet 1951 (annexe n°1) que seront véritablement posées les bases juridiques de la protection internationale des réfugiés. La France signe la convention internationale en 1952 en accord avec les principes énoncé dans le Préambule de la Constitution de 1946 « Tout homme persécuté en raison de son action en faveur de la liberté a droit d’asile sur les Territoires de la République ».
La France accueille sur son sol les populations Russes fuyant la révolution bolchévique et la main d’œuvre Polonaise, Algérienne, Espagnol, Portugaise. Par conséquent, l’immigration en France augmente. Avec la crise pétrolière et la montée du chômage l’immigration devient moins nécessaire et progressivement les politiques migratoires se durcissent en Europe dans un but de mieux réguler l’immigration (contrôle aux frontières, expulsions, fermeture de la frontière à l’immigration par le travail). Les flux d’immigration sont de trois types : l’immigration professionnelle où les employeurs font appel à des étrangers dans les secteurs où il n’y a pas de candidat, l’immigration familiale dans le cadre du regroupement familial, et les demandeurs d’asile pour l’obtention de leur statut de