INTRODUCTION

Le changement climatique est un problème relevé dans le monde et surtout en Afrique, qui fait partir des continents les plus vulnérables de la planète en termes de changement climatique. Cette vulnérabilité prend une grande ampleur dans les pays de l’Afrique de l’Ouest comme le Benin où l’agriculture est fortement dépendante de la pluie. Depuis la fin des années 1960, le Bénin comme toute l’Afrique de l’Ouest est sujet à forte variabilité pluviométrique. Celle-ci se manifeste, en particulier, par une modification du régime des précipitations (début tardif ou précoce, rupture au cœur de la saison, fin précoce) et par une diminution des hauteurs annuelles (Bokonon-Ganta, 1987 ; Boko, 1988 ; Afouda, 1990 ; Houndénou, 1999 et Yabi, 2002.) ; tout ceci constitue une entrave à l’agriculture (70 % de la population active), particulièrement la production des céréales de bases notamment le maïs. Cette céréale est en autosuffisance au Benin(MAEP) et représente après le manioc et l’igname la denrée alimentaire la plus produite au Benin. Mais la production de cet aliment de base est encore largement dépendante des conditions climatiques et de la pluviométrie. Au Benin on distingue généralement une région méridionale et une région septentrionale. La partie méridionale est caractérisée par un climat subéquatorial à quatre saisons ; tandis que la partie septentrionale connait deux saisons bien distinctes. Le climat subéquatorial est observé au sud du Benin et comporte deux saisons pluvieuses, une grande qui s’étend d’avril à juillet et une petite qui s’étend de septembre à octobre; période dans laquelle la production du maïs est dominante. Mais des perturbations saisonnières rendent peu opérationnel le calendrier agricole des producteurs ; ce qui se traduit entre autre par un faux départ pluviométrique notamment au cours des dernières décennies. Vue l’importance de la pluviométrie dans le secteur agricole au Benin nous avons centré