Michel ange
Son œuvre a une influence considérable sur ses contemporains, si bien que sa « manière » de peindre et de sculpter est abondamment reprise par les représentants de ce qu'on appellera le maniérisme, qui prospère dans la Renaissance tardive. Preuve de l'admiration que lui vouent ses contemporains, deux biographies sont publiées de son vivant même, l'une incluse dans Le Vite, recueil des biographies des artistes de la Renaissance, de Giorgio Vasari, en 1550, l'autre par son élève, Ascanio Condivi en 1553.
Biographie[modifier]
Né le 6 mars 1475 à Caprese, au nord d'Arezzo en Toscane de Francesca di Neri del Miniato di Siena, sa mère, et de Lodovico di Leonardo Buonarroti Simoni, son père, magistrat et podestat de Caprese et Chiusi. La famille revient dans sa maison de Settignano près de Florence, après que le père a fini sa charge de podestat. En 1481, il perd sa mère et grandit ensuite chez une nourrice, femme et fille de tailleurs de pierre. Il ne retournera chez son père qu'à l'âge de dix ans.
Allant contre les vœux de son père et de ses oncles, réfractaires à l'art, Michel-Ange, après avoir étudié auprès du grammairien Francesco da Urbino, choisit malgré tout, grâce à son ami Francesco Granacci, d’être l’apprenti de Domenico Ghirlandaio pour trois ans à